Entretien avec Béatrice Métraux«On m’a dit que si je ne tirais pas le loup, c’était moi qu’on tirerait»
La cheffe du Département de l’environnement revient sur la colonisation des alpages par les loups du Marchairuz. Alors que l’autorisation de tir court jusqu’en mars, elle défend le rôle de l’État, appelle au calme et à une révision des pratiques d’estivage.

Sous pression, la cheffe du Département responsable de l’environnement défend les mesures graduelles mises en place par le Canton, allant jusqu’à un ordre de tir, jusqu’ici resté vain.
Odile Meylan
Les alpages du Jura vaudois sont devenus depuis le printemps dernier le champ de bataille d’une à deux meutes de loup, d’éleveurs révoltés voire désemparés, de troupeaux, de gardes-chasse équipés d’une autorisation de tir face à des amoureux du loup prêts à tout pour le défendre.