Far° à Nyon«On ne connaît plus Mère Nature»
Dans la forêt du Boiron, Maria Lucia Cruz Correia et sept étudiantes de la HEAD rêvent le monde du futur. Du 15 au 19 août.

Tendues à l’horizontale, à quelques mètres du sol, cinq imposantes voiles de bateau surplombent l’espace d’une clairière dans la forêt nyonnaise du Boiron. Plus loin, des bottes de paille posent en sièges confortables, prêtes à accueillir le public du far°, mué cette année, à cause de la pandémie, en «fabrique des arts vivants» – avec moins d’événements et l’envie d’ouvrir aux processus de création. Ici, entre les arbres, on oublierait presque le chaos qui frappe les milieux culturels; un jour avant sa première, le centre névralgique de «Common Dreams: Moving Away Together» (Rêves communs: avancer ensemble) a déjà fière allure et fait voguer les regards au ciel, entre les belles étoffes en mouvement.