Cela fait des années que les élus, ceux d’Yverdon en tête, espèrent que les citoyens vont «s’approprier» la ville. Mission réussie, non?
Non. Le but est que les gens s’approprient l’espace public, pas les parcelles des autres. Si l’on se prévaut de combats écologistes, l’enjeu pour nous est par exemple de libérer de l’espace pris par la voiture, ou créer des zones vertes, culturelles, sportives et sociales dans un rayon de cinq minutes à pied de chaque habitant. Un projet pionnier.
Sur le fond, ils se prévalent de nature en ville, d’autosuffisance alimentaire, ça devrait parler à une élue Verte.
Oui, mais on ne peut pas dissocier la forme du fond. Nous sommes ouverts au débat, sur comment construire une ville adaptée au changement climatique. Mais dans le cadre légal. Je crois dans la puissance des institutions, celles qui me permettent de porter les valeurs de l’écologie politique dans une collectivité.