Peter Speake-Marin quitte «sa» marque pour enseigner en ligne
Le Britannique établi à Bursins quitte la marque de montres au design baroque qu'il a fondée il y a 16 ans. Ses garde-temps, popularisés par Pierce Brosnan, poursuivent leur route dans les mains de la famille Rosnoblet.

– Peter Speake-Marin, pourquoi lâcher aujourd'hui la marque horlogère que vous avez créée?
– C'est une décision qui a mûri depuis une année. Ma vie a été faite de nombreux projets, j'ai fait presque tout ce que je rêvais d'accomplir, sauf une chose qui me tient très à cœur: pouvoir transmettre mon savoir-faire, enseigner les diverses facettes de l'art horloger, dans un esprit qui respecte la tradition et la noblesse de cette industrie. Le projet que je développe, qui sera prêt en septembre, me permet de faire ce pas grâce à la technologie. Je suis très heureux de ce développement, et je ne pouvais le faire en restant lié à une marque horlogère. Vous savez, à bientôt 50 ans (ndlr: il est né en 1968), si je n'évolue pas, si je n'apprends pas, j'ai l'impression de mourir… En cette année chinoise du coq, qui célèbre les nouveaux départs, quoi de plus approprié?
– Comment comptez-vous faire fonctionner ce projet?
– C'est encore un peu tôt pour en dévoiler tous les contours. Je veux réunir tout ce que j'ai appris au cours de ma carrière, et revenir aux racines de l'horlogerie. J'ai débuté ma vie professionnelle dans un atelier londonien où l'on réparait les montres anciennes… je veux pouvoir enseigner autant les techniques liées aux antiquités que le dernier cri de la technologie. J'aimerais proposer à chaque utilisateur de ce site, qu'il soit professionnel ou collectionneur averti, une expérience qui le fasse se sentir plus riche à chaque visite.
– Mais n'est-il pas difficile d'envisager de voir l'œuvre qui porte son nom vivre une vie sans soi?
Au début, ça pince un peu, oui… mais j'ai une chance extraordinaire: la famille Rosnoblet, qui s'est associée à moi il y a cinq ans et qui détient désormais la totalité de Speake-Marin, est vraiment très investie pour garantir l'avenir de mon «bébé». C'est un sentiment très rassurant de savoir qu'ils seront des parents adoptifs excellents, dotés de moyens importants.»
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