Votre navigateur est obsolète. Veuillez le mettre à jour avec la dernière version ou passer à un autre navigateur comme Chrome, Safari, Firefox ou Edge pour éviter les failles de sécurité et garantir les meilleures performances possibles.
Après une mort soudaine, la question du don d’organes se pose brutalement à la famille du défunt, qui n’y est souvent pas préparée.
KEYSTONE/Martial Trezzini
Votre mari ou votre femme vient de décéder d’une attaque cérébrale foudroyante. Vous êtes sous le choc. Alors que vous commencez à peine à faire votre deuil, vous êtes confronté à une question délicate: votre conjoint défunt était-il d’accord de donner ses organes? Vous n’en savez rien, mais estimez finalement que oui. Vos beaux-parents, éplorés à vos côtés, sont d’un avis opposé.
Que va-t-il alors se passer? Les organes de votre conjoint ou conjointe seront-ils prélevés vu que vous jouissez d’une voix prépondérante sur celle des parents?
Seront-ils prélevés car, en cas de désaccord de la famille, l’hôpital pourrait partir du fait que le consentement présumé s’applique si la nouvelle loi passe? Ce sont quelques-unes des questions qui se posent à la suite de la modification de la loi sur la transplantation soumise en votation le 15 mai prochain.