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Courses à pied populaires: Plombées par la pandémie, les courses sont en danger
Courses à pied populaires – Plombées par la pandémie, les courses sont en danger
Manque de bénévoles, travaux, baisse de sponsors, nouvelle réglementation: la reprise post-Covid se fait parfois douloureuse pour les épreuves régionales.
Les épreuves populaires régionales ont eu parfois de la peine à se relancer, après deux années de pause forcée.
FLORIAN CELLA
Avec le beau temps, on oublierait presque les ravages de la pandémie. Les coureurs et les marcheurs envahissent les rives de nos lacs, les parcours forestiers. Les épreuves populaires reprennent leur rythme, les unes après les autres. Mais qu’en est-il de leur santé? Notre prise de température montre que leur équilibre est parfois précaire et leur avenir engagé.
La clé sous la porte?
Et si certains événements disparaissaient carrément du calendrier? À Savigny, la Course à Dingler (du nom de son créateur) vivra le 4 juin sa 50e et peut-être dernière édition. Après dix ans, le comité actuel a décidé de se retirer. «Nous avons constaté une certaine lassitude. Un tel événement demande beaucoup d’investissement pour une seule journée, explique Cindy Lavanchy, présidente du comité. Nous espérons que d’autres personnes prendront le relais. Notre manifestation a déjà connu de tels coups d’arrêts, dans les années 80.» Le coup d’arrêt (deux ans sans course) dû à la pandémie a, en plus, demandé un engagement supplémentaire pour relancer la machine.