Le cycle de la mort par Hodler«Plus Valentine s’approchait de la mort, plus elle devenait belle»
Vevey, ville où Ferdinand Hodler a vu sa maîtresse mourir en 1915, montre pour la première fois depuis quarante-sept ans un ensemble significatif des œuvres réalisées à son chevet.

Ferdinand Hodler et Valentine Godé-Darel sont devenus amants en 1908, des amants – vite – terribles.
KEYSTONE/FOTOSTIFTUNG SCHWEIZ/Camille Ruf
Il y a un Ferdinand Hodler (1853-1918) qu’on expose volontiers. De plus en plus défendu – et accepté – pour sa géniale modernité. Et un autre, plus intime, plus glaçant aussi, que l’on montre moins ou… à petites doses. Parce qu’il peint la maladie. L’agonie. La mort. Et il insiste! Sans mettre de nom sur le modèle, pourtant il s’agit de sa maîtresse, Valentine Godé-Darel (1873-1915), que le Bernois voit partir.