Portraitiser les migrants pour leur rendre leur fierté
Le Vaudois Jean-Pierre Vicario est allé tirer le portrait de réfugiés pour leur rendre leur dignité.
Les migrants, Jean-Pierre Vicario les connaît bien. Cela fait 18 ans qu'il travaille à l'EVAM. Il est aussi photographe. Cette deuxième passion, apprise en autodidacte, il l'enseigne à titre privé. Et il la partage comme président du Photo Club Lausanne.
«On parle tellement de la crise des migrants que je voulais aussi «mettre les mains dans le cambouis», explique-t-il en parlant de son projet mené sur l'île grecque de Chios, une des premières destinations des migrants. «Je suis parti avec l'idée de montrer autre chose que les clichés misérabilistes qu'on voit trop souvent.»
«Je voulais leur rendre leur dignité»
Pendant quinze jours sur place, pris sur ses vacances, il s'est attelé à faire, d'une part, le portrait des bénévoles du CESRT, qui accueillent les migrants à leur arrivée sur Chios. Mais surtout, d'autre part, à réaliser de beaux portraits de ces arrivants. «Je voulais leur rendre leur dignité, et tout ce que je sais faire, c'est photographier.
En allant vers eux, en réalisant un beau portrait, puis en leur offrant un tirage papier grâce à une imprimante, j'ai senti que je les avais aidés. Dans leur tête, je les considérais si je leur donnais cette belle image. J'avais choisi un petit tirage, pour qu'ils puissent le garder dans un portefeuille ou leur téléphone. Et puis je venais mettre un peu d'animation dans ces camps où ils s'ennuient tellement.»
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