Le chef du groupe PLR Lausanne a fini de s’ennuyer
Avocat au Service du territoire de l’État, Matthieu Carrel frappe par son empathie, rare en politique.

Il fait mine de se vexer lorsqu’on qualifie son visage de poupin, mais ne prend en réalité pas ombrage de grand-chose. Matthieu Carrel parcourt les allées du Conseil communal de Lausanne le sourire aux lèvres. Malgré son statut de chef de groupe, impossible de penser qu’il pourrait se prendre au sérieux. Au sein d’un PLR lausannois souvent éclaté par les individualités, sa personnalité joviale et sa bonhomie sont sans doute des atouts. Loin d’être un chef strict, Matthieu Carrel préfère le travail d’équipe et la discussion, la recherche de points communs. «En 2003, lorsque j’ai adhéré au Parti radical, j’ai été attiré par le sens de la modération qui y régnait, par le respect général. J’aime ça. Je ne ressens jamais le besoin d’être violent.» Cassant, tout au plus, «en fin de séance».