Pour eux, l'enfer reste les autres
Avec le semi-confinement, les thérapeutes et infirmiers spécialisés craignent que les personnes atteintes de phobies sociales ou les agoraphobes ne sombrent.

Manuel Perrin
«Les rapports sociaux non consentis, je les ressens comme des agressions, témoigne Nadia* (lire ci-contre) qui, à 28 ans, cumule les troubles et les phobies. Mais vu la situation actuelle, je sais que ces jours-ci, personne ne s'approchera de moi si je sors, ça me rassure.»