AboExposition à LausannePour qu’on n’oublie jamais Charles Clément
La petite fille du peintre mort en 1972 exhume son œuvre avec une folle envie de le voir réhabilité. Au risque de trop en montrer au Forum de l’Hôtel de Ville.

Il ne lui manque que l’odeur, association de relents de clope et d’effluves de térébenthine, sinon, au milieu des toiles qu’elle vient d’accrocher au Forum de l’Hôtel de Ville à Lausanne, Marion Clément est en osmose avec son grand-père: le peintre Charles Clément, mort il y a cinquante ans. L’anniversaire fait partie de ceux que l’on commémore, mais il sert surtout de belle excuse pour ramener le natif de Rolle (1889-1972) et contemporain de Rodolphe-Théophile Bosshard dans la lumière.