Présidentielle française (direct)Les Français de Suisse ont plébiscité Emmanuel Macron
Emmanuel Macron a été réélu ce dimanche pour un deuxième mandat.
Suivez avec nous les temps forts de cette journée décisive en France. Découvrez en direct toutes les informations sur le second tour: résultats, reportage sur le terrain, réactions politiques et médiatiques, réseaux sociaux.
Le président américain Joe Biden a annoncé lundi qu’il parlerait dans la journée avec son homologue français Emmanuel Macron, réélu dimanche pour un second mandat face à la candidate de l’extrême droite Marine le Pen.

«J’ai tenté de le joindre hier soir. J’ai eu son équipe, il passait un bon moment à la Tour Eiffel. Et je vais discuter avec lui aujourd’hui» a déclaré Joe Biden. «Je me réjouis (du résultat) de l’élection en France», a-t-il aussi dit devant des journalistes à son arrivée à Washington, après un week-end dans son fief du Delaware.
«Je suis impatient de poursuivre notre étroite coopération – notamment pour soutenir l’Ukraine, défendre la démocratie et contrer le changement climatique», avait-il tweeté dimanche, qualifiant la France de «partenaire-clé pour faire face aux défis mondiaux».
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken avait également félicité dimanche Emmanuel Macron, soulignant sa volonté de «renforcer» une «alliance et (une) amitié longue et robuste».
La réélection du président français, pour cinq ans face à une extrême droite à un niveau historiquement haut, a été saluée à travers le monde, y compris par le président russe Vladimir Poutine.
Les Français de Suisse ont plébiscité Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle dimanche. Le chef de l’État sortant a recueilli 82,6% des voix face à Marine Le Pen.
Emmanuel Macron a obtenu 43’866 suffrages (81,27%) dans la circonscription de Genève, qui recouvre la Suisse romande, contre 10'107 pour la candidate du Rassemblement national (RN), selon les résultats provisoires publiés sur le site Internet de l'ambassade de France à Berne.

Le président sortant fait encore mieux dans la circonscription de Zurich, qui recouvre la Suisse alémanique, le Tessin et le Liechtenstein. Il recueille 10'166 voix (88,88%), contre 1272 à sa rivale.
La participation s’est élevée à 43,99%. Ces résultats doivent encore être validés par le Conseil constitutionnel, précise l’ambassade.
Au premier tour, Emmanuel Macron était déjà arrivé largement en tête en terres helvétiques avec 45,7% des voix. Marine Le Pen s’était classée cinquième, avec 7,1% des suffrages.
Réélu dimanche à la présidence française, Emmanuel Macron doit désormais choisir un nouveau premier ministre qui formera un nouveau gouvernement, ainsi que de nouveaux conseillers pour incarner le renouvellement promis, tout en se lançant dans la bataille cruciale des législatives.
Le choix de ce «sang frais», dont il a besoin selon ses proches, ne devrait cependant pas intervenir avant début mai, le président réélu s’étant donné «une semaine de recul» après sa victoire face à la candidate de l’extrême droite, Marine Le Pen.
Emmanuel Macron a fait irruption il y a cinq ans au premier plan de l’arène politique en surfant sur le délitement des grandes formations traditionnelles. Son parti, La République en marche (LREM) avait conquis la majorité à l’Assemblée nationale en 2017, mais n’est pas bien implanté sur tout le territoire. Il avait surtout débauché au centre droit, le vote du centre gauche paraissant acquis.

Cette fois, tout reste ouvert sur la coloration politique des nouveaux entrants, y compris pour le poste de premier ministre. De nombreux noms circulent mais la seule certitude est que l’actuel premier ministre Jean Castex quittera bientôt ses fonctions, comme il l’a annoncé.
«Le président ne va pas nommer un chef de guerre pour les législatives mais celui qui sera capable de faire avancer le pays pour les trois années à venir, les législatives ne modifieront ses choix qu’à la marge», affirme un pilier de la majorité.
Pour le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand «il faut une personnalité qui rassemble» et qui puisse «répondre aux grands défis mis au premier rang par le président». Avec «une adéquation entre les objectifs – écologiques – et la personnalité qui l’incarne», a-t-il dit sur la radio France Inter.
Le secrétaire d’État aux Affaires européennes Clément Beaune partage cette analyse : en choisissant son premier ministre, «le président aura à coeur de montrer un premier élément de rassemblement».
Emmanuel Macron aime surprendre: voudra-t-il réitérer les «coups» du premier quinquennat, parfois clivants, ou optera-t-il pour des choix plus consensuels et des politiques aguerris ?
Plusieurs noms circulent de personnalités aux profils différents, de l’actuelle ministre du Travail Elisabeth Borne, à celui de l’économie Bruno Le Maire ou de l’Intérieur Gérald Darmanin. L’hypothèse Christine Lagarde, de la Banque centrale européenne, semble écartée.
Dans le gouvernement, certains devraient rester et des nouveaux ralliés de gauche comme de droite pourraient faire leur entrée.
L'ex-présentateur vedette de la RTS a posté ce lundi un tweet empruntant une formule du président français défunt François Mitterrand sur les réformes des retraites.
La Bourse de Paris s’est vite détournée de l’élection présidentielle française, dont le résultat «sans surprise» était largement anticipé par les marchés, bien plus préoccupés par l’état de l’économie mondiale.
En 2017, les investisseurs avaient poussé un ouf de soulagement avec l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron (+4,14% de hausse pour le CAC 40 après le 1er tour et +0,28% après le second).
Cinq ans plus tard, le soulagement s’est évanoui et l’indice phare parisien, le CAC 40, est même en forte baisse (-2,27% à 6.432,28 points vers 11H40) au lendemain du second tour du scrutin, l’esprit bien loin des considérations électorales. «Il était difficile d’imaginer que cette réélection, déjà largement anticipée, permette au marché français d’échapper à la morosité générale et aux inquiétudes macro-économiques», explique à l’AFP Daniel Larrouturou, gérant actions chez Dôm Finance.
«L’interconnexion des économies fait que les enjeux nationaux sont relégués au second plan par rapport aux enjeux mondiaux», développe-t-il.

Les perspectives pour les bourses sont bien sombres sur l’ensemble de la planète: vendredi, les marchés américains ont perdu près de 3% craignant que la détermination de la Réserve fédérale américaine à combattre l’inflation ne plombe la croissance. Lundi, ce sont les marchés chinois qui ont dévissé, la Bourse de Shanghai chutant de 5% sous l’impact de la recrudescence de cas de Covid-19.
Les places européennes étaient aussi en forte baisse, à Milan (-2,13%), Francfort (-1,86%) et Londres (-2,26%). Si la victoire d’Emmanuel Macron «est vitale pour les grands projets de l’Union européenne, à court terme ce sont les préoccupations liées à l’inflation qui domineront la politique européenne», insiste aussi Stephen Innes, de SPI Asset Management. En zone euro, elle a atteint 7,5% en avril, et la Banque centrale européenne se prépare à sortir les grands moyens pour essayer de la réguler.
La victoire d'Emmanuel Macron fait les choux gras de la presse française lundi. Sur son compte twitter, Cyril Petit, directeur de la rédaction du «Journal du Dimanche» nous fait voyager au travers de 60 unes de la presse française.
Le patron des députés LREM Christophe Castaner a dénoncé lundi «le jeu dangereux» du chef de file de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon. Il l’accuse de propager des «fake news» en qualifiant Emmanuel Macron de président «le plus mal élu (...) de la Ve République».
«C’est factuellement faux, à la fois en pourcentage et en nombre de voix», a affirmé Christophe Castaner sur France 2, en réaction aux déclarations de M. Mélenchon dimanche soir, après la victoire du président sortant face à Marine Le Pen.
Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, Emmanuel Macron a remporté le second tour avec avec 18,8 millions de voix (58,54%) contre 13,3 millions pour Marine Le Pen (41,46%). «Le président François Mitterrand par deux fois a fait moins bien en nombre de voix et en pourcentage. Georges Pompidou, François Hollande et même Jacques Chirac ont fait moins bien», a expliqué Christophe Castaner.

Le patron des députés LREM a accusé l’Insoumis de «balancer une fake news, qui d’ailleurs fait des petits et est reprise ensuite en permanence».
«Je pense que c’est un jeu dangereux, mais je suis convaincu que les Français auront la volonté de donner l’ambition et les moyens à Emmanuel Macron de pouvoir porter le pouvoir sur lequel il a été élu», a expliqué Christophe Castaner, alors que M. Mélenchon ambitionne d’imposer une cohabitation lors du «troisième tour» des législatives en juin.
«Déjà en 2017, on avait entendu Jean-Luc Mélenchon remettre en cause l’élection parce qu’il n’était pas qualifié au deuxième tour. Pour Jean-Luc Mélenchon, une élection qu’il ne gagne pas est une élection qui n’existe pas», a cinglé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal sur BFMTV.

«Un océan d’abstention»
Le numéro deux de La France insoumise, Adrien Quatennens, a immédiatement réagi aux propos de M. Castaner, l’appelant à «redescendre d’un étage». «La réalité, c’est qu’Emmanuel Macron est élu dans un océan d’abstention», qui a atteint 28% lors du second tour de dimanche, a-t-il affirmé également sur France 2.
Ce taux d’abstention est plus important que celui enregistré en 2017 (25,44%), et représente un record depuis la présidentielle de 1969 (31%). «La moitié des électeurs qui ont voté pour lui hier l’ont fait à la faveur d’un vote barrage de l’extrême droite et non par adhésion», a-t-il souligné. «Oui, il est donc extrêmement mal élu, il est extrêmement faible», a-t-il ajouté.
Dans les départements limitrophes à la Suisse, à proximité de Genève, nos voisins ont voté en faveur d’Emmanuel Macron alors que près du Jura, c’est Marine Le Pen qui remporte la majorité des suffrages. Lire notre article.

Reconduit à la présidence de la France avec plus de 58,5% des voix, Emmanuel Macron doit affronter dès lundi un pays fracturé politiquement, avec une extrême droite au plus haut et une bataille qui s’annonce féroce pour les législatives de juin.
Le score de Marine Le Pen (41,4%), qui gagne environ huit points, est historique, l’extrême droite ayant passé pour la première fois la barre des 40%.
La campagne électorale, marquée par la pandémie de Covid-19 et par la guerre en Ukraine, a montré une forte lassitude démocratique. Le niveau d’abstention a atteint dimanche 28%, un record depuis la présidentielle de 1969 (31%), auquel il faut ajouter les bulletins blancs ou nuls (6,5% des inscrits).
«Il y a cinq ans, il y avait 10 millions de voix d’écart entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Aujourd’hui il n’y en a plus que 5,5 millions», a résumé Mathieu Gallard, directeur d’études à l’institut de sondages Ipsos, sur la radio franceinfo. Et «plus d’un tiers du corps électoral a décidé de ne pas faire de choix».

Emmanuel Macron, 44 ans, est le premier président français à être réélu pour un second mandat en 20 ans, depuis Jacques Chirac en 2002 face au père de la candidate d’extrême droite, Jean-Marie Le Pen.
Les Français ont choisi de reconduire un président centriste libéral et pro-européen, face à une candidate radicale extrêmement critique de l’UE et plaçant la «priorité nationale» au coeur de son projet. Sa réélection intervient après un quinquennat jalonné de crises, des manifestations anti-système du mouvement populaire des «gilets jaunes», à la pandémie.
«Méthode refondée»
Lors de son premier discours de victoire prononcé devant la Tour Eiffel, Emmanuel Macron a promis une «méthode refondée» pour gouverner la France, assurant que «nul se sera laissé au bord du chemin».
Il a pris soin de s’adresser à ceux qui l’ont choisi par défaut, «pour faire barrage à celles de l’extrême droite», en soulignant avoir «conscience que ce vote (l)oblige pour les années à venir».
S’adressant aux électeurs d’extrême droite, il s’est engagé à trouver «une réponse» à leur «colère et désaccords».
La carte des résultats dessine deux France. L’une a voté Emmanuel Macron: les grandes métropoles, les classes moyennes supérieures et les retraités. Et l’autre, celle qui a choisi Marine Le Pen, plus populaire, qui se sent souvent exclue, particulièrement dans le nord-est et le pourtour méditerranéen.
L’Union africaine (UA) a félicité lundi le président français Emmanuel Macron pour sa «brillante» réélection après sa victoire dimanche face à la candidate d’extrême droite Marine Le Pen, appelant à poursuivre l’établissement de «relations rénovées et mutuellement avantageuses» entre la France et l’Afrique.
«J’adresse mes chaleureuses félicitations au président Emmanuel Macron pour sa brillante réélection. Je suis heureux de poursuivre avec lui notre engagement pour bâtir entre l’Afrique et la France, et plus largement l’Europe, des relations rénovées et mutuellement avantageuses», a écrit sur Twitter Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA.
Le correspondant du journal français «Les Echos» à Bruxelles analyse la victoire d'Emmanuel Macron au deuxième tour de la présidentielle française.
Le président russe Vladimir Poutine a adressé lundi ses félicitations à son homologue français Emmanuel Macron réélu la veille, lui souhaitant du «succès» pour son nouveau mandat, en dépit des vives tensions liées à l’Ukraine, selon le Kremlin.

«Je vous souhaite sincèrement du succès dans votre action publique, ainsi qu’une bonne santé», a déclaré Vladimir Poutine dans un télégramme envoyé à Emmanuel Macron.
Le président chinois Xi Jinping a envoyé lundi un message à son homologue français Emmanuel Macron pour le «féliciter» de sa réélection, a indiqué la télévision chinoise CCTV.

«Je souhaite continuer à travailler avec le président Macron pour défendre (...), comme depuis l’établissement de nos relations diplomatiques, les principes d’indépendance, de compréhension mutuelle, de clairvoyance et d’avantages mutuels», a déclaré M. Xi.
Des policiers ont tiré dimanche peu avant minuit dans le centre de Paris sur une voiture qui a tenté de les percuter. Deux occupants du véhicule ont été tués et une troisième personne a été blessée.
Les faits se sont déroulés quelques heures après la réélection du président Emmanuel Macron fêtée au Champs-de-Mars, sans que l’on puisse établir à ce stade un lien avec cet évènement politique.
Ils se sont produits sur le Pont-Neuf, le plus vieux de la capitale, enjambant la Seine et situé à la pointe de l’île de la Cité. D’après les premiers éléments recueillis, selon une source policière, le véhicule circulait à contresens quand les policiers ont voulu le contrôler.
Les occupants du véhicule auraient alors foncé sur les agents qui ont fait usage de leur arme, faisant deux morts et un blessé, a indiqué cette même source.

Un important dispositif policier était déployé aux abords. A la lumière de lampes torches et sous les lampadaires, sur le pont dominé par la statue équestre d’Henri IV, la police scientifique s’affairait autour de deux corps à terre, recouverts de draps blancs, situés près du véhicule, l’un sur un trottoir et l’autre sur la chaussée.
Le véhicule est de type Polo Volkswagen et de couleur sombre, immatriculé à Paris, selon un photographe de l’AFP. L’enquête a été confiée au 1er district de la police judiciaire pour «tentative d’homicide volontaire sur personnes dépositaires de l’autorité publique», a indiqué le parquet de Paris.
Un touriste égyptien, disant s’appeler El Sammak, a relaté à l’AFP qu’il se trouvait en terrasse à l’hôtel du Cheval blanc avec vue sur la Seine, située en haut du grand magasin de la Samaritaine, quand les faits se sont produits: «J’ai entendu (tirer) quatre balles. Quand j’ai regardé, j’ai vu un homme courir dix à quinze mètres. Puis il s’est écroulé. Apparemment il n’était pas le conducteur, c’était un passager».
Les Français de Suisse romande ont plébiscité Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle dimanche. Le chef de l’Etat sortant a recueilli 81,27% des voix face à Marine Le Pen.
Emmanuel Macron a obtenu 43'866 suffrages dans la circonscription de Genève, contre 10'107 pour la candidate du Rassemblement national (RN), selon les résultats provisoires publiés dans la nuit sur Twitter par le consul général de France à Genève, Patrick Lachaussée.

La participation s’est élevée à 45,25%. Ces résultats doivent encore être validés par le Conseil constitutionnel, précise Patrick Lachaussée.
Au premier tour, Emmanuel Macron était déjà arrivé largement en tête en Suisse romande avec 44,1% des voix. Marine Le Pen s’était classée cinquième, avec 7,64% des suffrages.
La réélection dimanche d’Emmanuel Macron à l’issue d’un second tour marqué par une progression de l’extrême droite a été applaudie dans les capitales européennes, qui ont souligné aussi les défis européens à venir pour le président français.
Premiers à féliciter Emmanuel Macron, les dirigeants de l’Union européenne se sont réjouis que l’Europe puisse «compter sur la France cinq ans de plus», selon les mots du président du Conseil européen Charles Michel, qui représente les Etats membres.

«Je me réjouis de pouvoir continuer notre excellente coopération. Ensemble, nous ferons avancer la France et l’Europe», a abondé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
«Félicitations, cher président @EmmanuelMacron», a tweeté le dirigeant social-démocrate allemand Olaf Scholz: «Tes électeurs ont envoyé aujourd’hui un signal fort en faveur de l’Europe. Je me réjouis que nous poursuivions notre bonne collaboration!»
Affirmant que la France était l’un des alliés «les plus proches» du Royaume-Uni, le Premier ministre britannique Boris Johnson s’est dit lui aussi «heureux de continuer à travailler» avec M. Macron, dans un tweet en français.
«Je me réjouis de poursuivre notre bonne collaboration», a déclaré le président suisse Ignazio Cassis, dont le pays abrite de nombreux résidents français et emploie davantage encore de frontaliers mais n’a pas des relations toujours sans nuage avec la France.
Le Premier ministre irlandais Micheal Martin a salué la réélection de M. Macron dont il a souligné le «leadership dynamique et méthodique, important non seulement pour la France mais aussi pour l’Europe».
«Les citoyens ont choisi une France engagée pour une UE libre, forte et juste. La démocratie gagne. L’Europe gagne. Félicitations Emmanuel Macron», a applaudi le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sanchez dans un tweet.
«La victoire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle française est une magnifique nouvelle pour toute l’Europe», a réagi le chef du gouvernement italien Mario Draghi dans un communiqué.
«Continuons notre étroite coopération, pour nos deux pays et pour une Union européenne compétitive, verte et résiliente», a encouragé la Première ministre suédoise Magdalena Andersson.
«J’ai hâte de continuer à travailler ensemble pour l’Europe, la sécurité et les relations toujours très proches entre la France et la Finlande», a réagi la Première ministre de Finlande Sanna Marin.
Le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Store a assorti ses félicitations d’un message sur les «importantes tâches» qui attendent le président réélu: «Unir les Français et prendre des décisions courageuses pour le climat. Une coopération plus étroite en Europe et l’union contre les forces autoritaires et la guerre».
Comme lui, le Premier ministre belge Alexander De Croo a salué le «choix fort» des Français contre l’extrême droite: «Ils ont opté pour des certitudes et pour les valeurs des Lumières. Je félicite chaleureusement @EmmanuelMacron pour sa réélection et lui confirme notre besoin d’une Europe forte et solidaire. Nous serons au rendez-vous».
«Félicitations Emmanuel Macron! Une victoire importante pour la France, l’Europe, la démocratie!", a lancé sur Twitter le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis.
Au-delà de l’Union européenne, les félicitations sont également arrivées. Canada: «J’ai hâte de poursuivre notre travail ensemble sur les enjeux importants pour les Canadiens et les Français --de la défense de la démocratie, à la lutte aux changements climatiques et à la croissance économique pour la classe moyenne», a déclaré le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

Ukraine: «Félicitations à @EmmanuelMacron, un vrai ami de l’Ukraine, pour sa réélection!", a tweeté en français le président Volodymyr Zelensky, qui s’est entretenu plusieurs fois avec le président français depuis l’invasion russe de son pays le 24 février. Selon la présidence française, il l’a félicité directement par téléphone.
«Je lui souhaite de nouveaux succès pour le bien du peuple (français). J’apprécie son soutien et je suis convaincu que nous avançons ensemble vers de nouvelles victoires communes. Vers une Europe forte et unie!", a-t-il ajouté.
Le président américain Joe Biden a félicité son homologue français, affirmant que leurs deux pays continueraient à coopérer pour «défendre la démocratie».
«Je suis impatient de poursuivre notre étroite coopération – notamment pour soutenir l’Ukraine, défendre la démocratie et contrer le changement climatique», a tweeté M. Biden, qualifiant la France de «partenaire-clé pour faire face aux défis mondiaux».

Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a également félicité M. Macron, soulignant sur Twitter que Washington s’attendait à la poursuite d’une étroite coopération avec Paris: «Nous sommes impatients de poursuivre notre étroite coopération avec la France sur les défis mondiaux, en renforçant notre alliance et notre amitié longue et robuste».
Macron a reçu les félicitations du président gabonais Ali Bongo Ondimba: «Plus qu’un passé en commun, nos deux pays ont un avenir à construire», a-t-il dit.
Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a adressé via sa page Facebook ses «chaleureuses félicitations» à M. Macron, se réjouissant de «poursuivre avec lui le renforcement des liens d’amitié et de coopération entre la Côte d’Ivoire et la France».
Et Mohamed Bazoum, son homologue du Niger, a tweeté: «Je salue la brillante réélection d’Emmanuel Macron. Son expérience des sujets internationaux en général et du Sahel en particulier en fait un partenaire précieux pour nous dans notre combat contre le terrorisme».
Le Premier ministre indien Narendra Modi a tweeté lundi matin ses «félicitations à (son) ami @EmmanuelMacron». «J’ai hâte de continuer à oeuvrer ensemble pour approfondir le partenariat stratégique entre l’Inde et la France».
En Australie et sur le même réseau social, le Premier ministre Scott Morrison a salué «une autre grande expression de démocratie libérale en action en ces temps incertains». «Nous vous souhaitons, à vous (Emmanuel Macron, NDLR) et à la France tous les succès, en particulier dans la gouvernance de l’Europe et en tant qu’important partenaire de l’Australie en Asie-Pacifique».
A l’ONU, le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) a adressé ses «vives félicitations» à M. Macron: «Nous continuerons à compter sur son soutien – en France, en Europe et dans le monde – alors que les défis humanitaires et les crises des réfugiés deviennent chaque jour plus graves et complexes», a déclaré Filippo Grandi.
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a exprimé sa «hâte de poursuivre l’important partenariat» avec la France.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a félicité dimanche son homologue français Emmanuel Macron pour sa réélection.
«Félicitations à @EmmanuelMacron, un vrai ami de l’Ukraine, pour sa réélection!» a tweeté Volodymyr Zelensky.
«Je lui souhaite de nouveaux succès pour le bien du peuple (français). J’apprécie son soutien et je suis convaincu que nous avançons ensemble vers de nouvelles victoires communes. Vers une Europe forte et unie!" a-t-il ajouté.
MM. Macron et Zelensky se sont entretenus à de nombreuses reprises depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février, et la France a livré à l’Ukraine des armes pour au moins 100 millions d’euros, notamment des missiles antichars Milan et des canons Caesar.
L'élection remportée, Emmanuel Macron doit maintenant nommer son (ou sa) Premier ministre.

Le Premier ministre sortant Jean Castex avait annoncé vouloir poser sa démission si le président sortant venait à être réélu.
Élisabeth Borne, la ministre du Travail, de l'emploi et de l'insertion, s'est exprimée sur BFMTV. Selon elle, une piste pour le prochain quinquennat d'Emmanuel Macron sera d'associer davantage les Français à la mise en oeuvre d'une politique qui les concerne. Le moyen: leur donner plus de «marge de manoeuvre».

Pour l'élue de La France Insoumise Raquel Garrido, l'élection d'Emmanuel Macron est «le produit d'une démocratie qui ne fonctionne pas».
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