MédecineQuand la transe intéresse la science
Cet état modifié de conscience, extrait de son contexte rituel, fait l’objet de nombreuses études, dont une prometteuse à la Clinique Belmont.

Après l’hypnose ou la méditation qui ont gagné une reconnaissance scientifique, c’est au tour de la transe de sortir du champ du bizarre pour venir bousculer la rationalité des chercheurs. Lors d’une conférence organisée vendredi par les Départements de médecine des HUG et de l’Université de Genève, la spécialiste Corine Sombrun a expliqué son parcours étonnant, de la transe chamanique, à laquelle elle a été formée en Mongolie, à la transe cognitive, que tout un chacun peut expérimenter en dehors de tout contexte culturel ou rituel.