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Portfolio d’un collectionneur de passés détruits«Requiem pour pianos», la beauté des natures mortes

Le photographe Romain Thiery traque depuis quinze ans les pianos abandonnés dans des demeures en ruine. Exposition à Lausanne.

Matthieu Chenal
Requiem pour pianos 38 (2018), Allemagne: «Le Heilstätte Grabowsee a été́ le premier sanatorium construit dans le nord de l’Allemagne et a été fondé en 1896 par la Croix-Rouge allemande. Après la Seconde Guerre mondiale, il a servi d’hôpital militaire de 1945 jusqu’au départ de l’armée soviétique d’Allemagne, en 1992. Ce lieu a été réhabilité en salle de bal dans les mêmes années. Le site est désormais utilisé́ pour des décors de films.»
Requiem pour pianos 38 (2018), Allemagne: «Le Heilstätte Grabowsee a été́ le premier sanatorium construit dans le nord de l’Allemagne et a été fondé en 1896 par la Croix-Rouge allemande. Après la Seconde Guerre mondiale, il a servi d’hôpital militaire de 1945 jusqu’au départ de l’armée soviétique d’Allemagne, en 1992. Ce lieu a été réhabilité en salle de bal dans les mêmes années. Le site est désormais utilisé́ pour des décors de films.»
ROMAIN THIERY

«J’ai toujours trouvé très difficile l’art de photographier la musique. Avec Romain Thiery, il se passe quelque chose d’unique, même s’il ne photographie que des instruments en ruine.» Pianiste professionnel et pédagogue, Guillaume Hersperger a fondé le Week-end musical de Pully (WEMP) et s’est démené pour faire venir à Lausanne les photos de la série «Requiem pour piano» de Romain Thiery pendant la 9e édition de son festival. Quelques exemplaires de ses clichés impressionnants seront exposés à Pully, mais la plupart sont à voir, du 5 au 8 mai dans les couloirs du Lausanne Palace. Le photographe français sera présent pendant toute la durée de l’exposition et profitera de sa venue pour présenter son nouveau livre qui récapitule les quinze premières années de son travail au long cours.

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