Un bonbon suisse s’exporteRicola a sa boutique à Paris
Les bonbons bâlois aux 13 herbes aromatiques cartonnent en France.

Oubliez le Cervin, la marmotte et la balançoire. Ricola, c’est plutôt Paris, le Marais et les boutiques à la mode. Celle qui a ouvert mi-novembre à l’angle des rues Pavée et Roi-de-Sicile ne restera là que six mois. Mais son succès dénote la belle réputation du bonbon bâlois en France.
«Ricola est une marque tendance, qui se porte bien.»
C’est que Ricola est le leader en France de la petite confiserie de poche, avec près de 38% de parts de marché (en hausse). «C’est une marque tendance, qui se porte bien», résume Alexandre Krouglikoff, directeur marketing France Benelux. Dans la boutique, que nous avons visitée, une vendeuse confirme: «Les Parisiens adorent. Certains entrent dans la boutique en chantant «Riicolaaa!»
Pour preuve, le buzzer en plastique aux couleurs de la marque qui déclame le jingle, et qui n’était pas destiné à la vente, s’est arraché à Noël. «On n’en avait que quelques-uns, on nous en redemande!» poursuit la vendeuse. Les autres produits dérivés (t-shirts, bonbonnières…) et des bonbons aux goûts exclusifs partent aussi.
Pureté et qualité suisse
Comment expliquer la tendance de cette marque plutôt vieillotte dans son pays d’origine? «C’est un produit sain (ndlr: le sucre est remplacé par de la stévia), à base de plantes des montagnes suisses, la même famille est aux commandes depuis quatre générations; tout cela est signe de qualité, de pureté», détaille Alexandre Krouglikoff.

La boutique use et abuse de cette image. Le chaland est invité à plonger ses mains (ou son nez) dans les treize herbes aromatiques (un brin défraîchies) composant la recette quasi initiale de 1930. Un quiz lui apprend que les Richterich ont donné le début de son nom au bonbon, le reste venant de COmpany et de LAufen, ville où est encore produite la confiserie aujourd’hui…
Coups de pubs
Paris n’en est pas à son coup d’essai, «mais nous montons en puissance», indique le directeur marketing. En 2018, une herboristerie Ricola était installée quatre jours rue de Turenne, puis, en 2019, un minichamp de plantes aromatiques était planté sur le parvis Saint-Lazare. La même politique est mise en place à Bruxelles. Avec l’idée d’établir à terme, peut-être, une boutique pérenne dans les deux capitales.
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