Le traitement des cancers juvéniles sera centralisé
SuisseDès juillet 2014, les cancers frappant des enfants et des adolescents seront exclusivement pris en charge par l'une des neuf cliniques spécialisées en oncologie pédiatrique.

Certains soins complexes de chirurgie viscérale ainsi que le traitement des cancers juvéniles seront centralisés à partir de juillet 2014. Seuls certains hôpitaux les assureront. La décision a été prise par l'organe MHS, désigné par les cantons pour assurer la planification et la coordination de la médecine hautement spécialisée.
Concernant les cancers frappant des enfants et des adolescents, ils seront à l'avenir exclusivement pris en charge par l'une des neuf cliniques spécialisées en oncologie pédiatrique. La majorité des cas sont déjà traités dans ces sites.
Les transplantations de cellules souche et le traitement de formes très rares de cancer seront concentrés sur un petit nombre d'hôpitaux issus de ces neuf cliniques.
Les cancers chez l'enfant et l'adolescent sont rares. En Suisse, on dénombre quelque 220 à 230 nouveaux cas par an. Le taux de guérison atteint 80%. Pour certaines tumeurs, un traitement opératoire suffit.
Mais le plus souvent, il faut combiner chimiothérapie et opérations, et parfois irradiations et transplantations de cellules souche. Il n'est pas rare qu'un traitement dure entre un et deux ans. Les patients sont ensuite suivis durant plusieurs années.
Chirurgie viscérale
Rayon chirurgie viscérale, la centralisation ne concerne que les interventions très complexes à l'oesophage, au foie, au pancréas et au rectum ainsi que le traitement de la surcharge pondérale grave. Ces soins ne seront proposés que par des hôpitaux disposant des infrastructures et de l'expérience nécessaires ainsi que d'un personnel qualifié.
Le processus de concentration s'effectuera par paliers successifs sur deux ans. Dans un premier temps, seule la moitié environ des hôpitaux fournissant ces soins seront encore autorisés à le faire. La médecine de premier recours dans ce domaine n'est pas touchée, a indiqué mercredi la Conférence des directeurs cantonaux de la santé.
Entre 500 et 700 patients par an sont concernés par la centralisation. Actuellement, les opérations sont effectuées dans un grand nombre d'hôpitaux, qui n'interviennent parfois que pour un très faible nombre de cas. Cela ne permet pas toujours une prise en charge optimale et accroît le risque de complications. (ats/nxp)
Créé: 10.07.2013, 16h27
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