Biscuiterie nyonnaiseSi elle a perdu sa «tante», Agathe a gagné en transparence
Le nouveau propriétaire des biscuits fabriqués à Nyon a de saines ambitions, entre circuits courts et bio.

Décidément, Tante Agathe est immortelle (voir encadré). Et elle sait s’adapter à son époque. C’est aussi pour cela que la biscuiterie nyonnaise a changé de nom, oubliant ce «Tante» un peu désuet. «La marque avait perdu un peu de son image, explique Alexis Richard, le nouveau directeur général. On ne savait plus si elle était suisse ou bretonne.» Arrivé en juillet 2020, qui n’était pas la meilleure époque pour relancer des biscuits artisanaux, l’associé et patron a une vision très claire de ce qu’il veut pour sa société.