Justice vaudoiseSon indemnité de femme battue fond au soleil du Brésil
Victime de violences avec cruauté, Gisèle a vu sa réparation pour tort moral réduite de 15’000 à 6000 francs car elle est retournée au pays.

Charles Aznavour chantait que la misère serait moins pénible au soleil. Pour la justice vaudoise, la réparation morale aussi. Les juges de la Cour de droit administratif et public (CDAP) du Tribunal cantonal ont ainsi rejeté le recours d’une Brésilienne, victime de violences conjugales de la part de son compagnon, qui s’opposait à la réduction drastique de son indemnité de victime parce qu’elle était retournée vivre au pays. Une décision fondée sur la différence du coût de la vie entre la Suisse et le Brésil. En lieu et place des 15’000 francs alloués, elle n’en touchera ainsi plus que 6000.