Corps et âmeSophie Galabru nous montre la colère sous son vrai visage
Elle n’est ni un péché, ni un vilain défaut pour la philosophe française qui signe un essai subversif et déculpabilisant, mais une émotion saine, juste et salvatrice.

Bouche hurlante, le visage de la colère a les yeux exorbités dans l’imaginaire populaire, les traits congestionnés, crispés sur un coup retenu à grand-peine. Pas joli joli, tout ça. Ce masque à l’humanité altérée inquiète, effraie, déstabilise, dérange. Il ride la surface de l’harmonie entre l’individu et sa tribu. On se calme!