Suisse-UE ou le courage d'écrire l'histoire
Darius Farman, vice-président des jeunes Vert'libéraux vaudois, estime qu'il est nécessaire de prendre en compte toutes les possibilités et d'organiser un vrai débat sur la place publique.
Tandis que le dénouement de la saga initiée par la votation du 9 février 2014 contre «l'immigration de masse» s'approche inexorablement, avec de nouveaux débats attendus durant la session spéciale d'avril du Conseil national, il convient de rappeler que cette odyssée politique, bien que décisive, n'est qu'un chapitre de l'épopée bien plus vaste que constituent les relations entre la Suisse et l'Union européenne (UE). En effet, l'initiative de cet hiver 2014 a pour ainsi dire gelé des négociations difficiles prévues cet été-là sur l'évolution du cadre bilatéral CH-UE, qui régule entre autres l'accès de la Suisse au marché unique. Si tant est que le chapitre du 9 février connaisse une fin heureuse, avec une implémentation de l'initiative compatible avec nos engagements bilatéraux, ce n'est que pour laisser place à un épisode autrement plus épique avec la reprise de ces négociations, dites «institutionnelles».