La Chaux-de-Fonds a le moral au plus bas
La cité horlogère, qui se sentait déjà oubliée, est touchée par des crises financière et hospitalière.
«Vivre ici, c’est loin d’être un enfer!» s’exclame Marc Bloch. De son entreprise, le patron des cafés La Semeuse a une vue plongeante sur La Chaux-de-Fonds. Cette ville, il l’aime. Parce que c’est la ville à la campagne. Parce que, même si elle est un peu «de l’autre côté de l’Oural», elle propose une offre culturelle étendue. Mais le sexagénaire s’inquiète pour l’avenir. Et il n’est pas le seul. La cité a le moral en berne depuis qu’une crise financière s’est ajoutée au conflit hospitalier.