La scientologie brandit les droits humains pour s'attaquer aux psys
Une entité au nom ambigu, la Commission des citoyens pour les droits de l’homme, tente d’alerter l’opinion publique sur de prétendus abus psychiatriques. Enquête

Un logo bleu qui arbore la balance de la justice. Un nom qui évoque les Nations Unies et le long combat pour les libertés fondamentales: la Commission des citoyens pour les droits de l’homme (CCDH) semble épouser une noble cause. La même, a priori, qu’une institution à l’abréviation presque identique, la très sérieuse Convention européenne pour les droits de l’homme (CEDH), ratifiée par la Suisse il y a quarante ans tout juste. Mais la CCDH, présente à Lausanne et à Genève, n’a rien à voir avec les juges de Strasbourg. Il s’agit d’une émanation de «l’Eglise» de scientologie, considérée comme une secte dans la majorité des pays.