AboLe passé pas à pas (3/8)Sur la fameuse roche noire de la colline de Saint-Triphon
Carrière du Chablais mais surtout haut lieu des peuples de la préhistoire et de la protohistoire, cette colline mérite un détour, depuis l’ancien Aigle médiéval.
La colline de Saint-Triphon vue depuis les vignes de Verschiez en 1899 par Albert Naef. Pionnier de l’archéologie vaudoise, il sera le premier à surveiller les travaux de la carrière, qui ont sans doute emporté des pans entiers de connaissance du site. Son passé gaulois, notamment, reste difficile à cerner.
Albert Naef, Archives Cantonales Vaudoises
Elle est bien complexe, l’histoire de la colline de Saint-Triphon, lambeaux isolés des Préalpes médianes entourés des alluvions de la vallée du Rhône. On la connaît pour son «marbre noir», qui a fourni d’innombrables fontaines et pierres d’ornement, partout en Suisse romande. Mais Saint-Triphon, c’est surtout un site archéologique majeur.
