Sylvain Nicolier fera blog à part aux 20 KM de Lausanne
Le blogueur lausannois s'alignera sur la course des 2 km pour le petit plaisir en se faisant tirer par des chiens de traîneau.

Sylvain Nicolier est un voyageur, sportif, décalé, vidéo blogueur un peu blagueur («on ne déconne pas avec la bonne humeur»). A la suite du concours organisé sur la page Facebook des 20KM, le blogueur lausannois «Suisse Moi» (www.suissemoi.com) relèvera le défi proposé par une internaute.
Il prendra le départ, ce samedi à 15 h 30, de la course des 2 km pour le petit plaisir en se faisant tirer à rollers par trois chiens de traîneau. Afin que les bêtes ne souffrent pas trop de la chaleur, il parcourra seulement 800 m et non pas l'entier du tracé. Il bifurquera donc à gauche aux ruines romaines avant de franchir la ligne d'arrivée.
Faut-il s'enthousiasmer sans réserve devant ce dessein ou se gratter le cheveu, en signe de perplexité, et gratter le poil des huskies qui n'y peuvent rien? Autrement dit: chouette ou bof? Sylvain Nicolier ne se pose pas la question en ces termes: «Je suis un enfant de Lausanne et pour moi, le roller symbolise la ville.» Au total, Nicolier a eu cinquante propositions de défi. «J'aurais aussi bien pu me balader avec des échasses et un arrosoir à la main!»
«A quelle vitesse ira l'attelage? Comment convient-il de le guider? Avec un harnais? D'une main? Des deux? Je verrais bien. Je fais du roller tous les jours. Des certitudes quand même: je mettrai des gants pour le froid et un casque pour l'exemple.» Une personne assurera l'encadrement au départ et à l'arrivée où il y aura des bébés huskies. Moments de tendresse et de pauses photos garantis.
Depuis presque trois ans, ce maître socioprofessionnel de 33 ans connaît un succès retentissant. Vues pour certaines plus d'un million de fois, ses vidéos permettent aux gens de voyager aux quatre coins du monde. L'appellation «Suisse Moi» suggère un ego assez développé. «A l'étranger, il s'agit d'assumer mon identité: je suis Suisse, moi.» Et d'enchaîner par analogie: «On croit que j'ai un porte-monnaie sur patins et sur roulettes alors je dis: suisse moi.»
Sans transition, sans tergiverser et sans ambages, Sylvain Nicolier avoue adorer «glisser, être en l'air, faire des tricks, me dépasser, mais pas vraiment marcher ou courir, c'est trop lent.»
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