HommageTanner s’en va, le cinéma suisse est en deuil
Genevois de naissance, auteur d’une œuvre fondamentale, le cinéaste aura aussi été l’inventeur du nouveau cinéma suisse.

«Paul s’en va». Tel était le titre du dernier film d’Alain Tanner. L’histoire d’un professeur d’art dramatique qui disparaît de la circulation en laissant à ses élèves des citations formant autant de leçons à méditer pour appréhender le monde qui les entoure. Une métaphore idéale qui situait à ce moment-là l’état d’esprit du cinéaste. C’était en 2004, et à l’époque, le réalisateur genevois nous avait confié ne plus vouloir faire d’autres films. Cela ne l’intéressait plus, ne le motivait plus. Depuis lors, il s’était tu.