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Dans son premier livre, Tasha Rumley propose une traversée dans diverses formes de l’amour.
Philippe Pache.
Au commencement, il y a la perte de l’innocence. Il suffit parfois d’une mauvaise rencontre, comme ce faon surgi devant le carrosse métallique d’un chevalier servant ramenant sa belle. Le sang de la bête répandu sur cet amour simple et frais vient contrecarrer les plans de la jeune fille, pour qui le garçon «devait être celui de toute sa vie. Entre eux, c’était établi.» Parfois arrive un suicide, un décès accidentel, une guerre. Comment vivre ensuite?
Dans «À l’amour, à la mort», la Vaudoise Tasha Rumley décline, au fil de sept nouvelles, ces moments où la vie mord. Avec une écriture mordante aussi. Une dureté qui répond à ses goûts de lectrice: «Je ne lis pas pour me divertir. Je cherche à toucher aux questions qui nous font avancer. Je pense que la littérature doit parler de ce qui fait mal.» Car, pour cette ancienne journaliste et ancienne déléguée du CICR qui vit aujourd’hui à Sainte-Croix, l’essence de la vie est à chercher dans les périodes de crises, les moments de bascule, les rencontres qui comptent plus que les autres.