Raphaël Glucksmann«Tout le monde disait: les Ouïgours, ça n’intéressera personne»
Élu à Bruxelles après une piteuse campagne, Raphaël Glucksmann s’est vite taillé un rôle. Portrait d’un fils de et époux de, qui croit en la politique.

C’est une figure du Tout-Paris, même si, comme tous ceux qui en sont, il se défend d’en être. Raphaël Glucksmann, député européen, fils du philosophe André Glucksmann et partenaire de la très influente journaliste Léa Salamé, appartient pourtant de toute évidence à l’élite politico-médiatique de la capitale. «J’ai une carte d’entrée», souffle-t-il à mi-voix, manière de reconnaître qu’avec un tel nom, peu de portes restent closes. Mais aussitôt il dit garder ses distances avec un milieu qu’il trouve «ennuyeux». «Avec Léa on ne fait pas de dîners en ville. Elle me le reproche parfois, elle est d’un caractère plus sociable et aimable que moi. Mais les dîners qu’on fait, ça tourne autour de six personnes. Que des amis.»