Trois studios vaudois se profilent au rendez-vous des créateurs de jeux vidéo
Sous le label Swissgames, dix-huit entreprises suisses participent à Cologne à une des plus grandes foires de la culture numérique.

Pour la septième année consécutive, la délégation Swissgames, initiée par la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia, participe jusqu'au 23 août à l'un des plus importants salons de jeux vidéo, la Gamescom, à Cologne. Une opportunité unique pour les studios helvétiques de tisser des liens avec des professionnels de la branche, en provenance du monde entier. Parmi les dix-huit entreprises suisses, trois vaudoises présentent leurs dernières créations à un public international, depuis le pavillon suisse inauguré mardi. «C'est un lieu important pour rencontrer des éditeurs, explique Sylvain Gardel, responsable du point fort Culture et économie à Pro Helvetia. Nous cherchons avant tout à multiplier les occasions de mettre en relation des acteurs de l'industrie et les studios que nous représentons.»
Sur place pour la deuxième fois, Digital Kingdom expose ces jours un prototype de «Sword Ship», dans lequel un vaisseau est en charge d'effectuer des livraisons dans un univers futuriste et décalé. «On aimerait qu'il soit aussi accessible sur les supports mobiles, explique le concepteur multimédia, Benjamin Vurlod. Mais sans lésiner sur la narration.» Fondé en 2013, Sunnyside games est aussi un développeur de contenus destinés au portable. «C'est une belle occasion de tester nos projets auprès du public, confie Gabriel Sonderegger, directeur créatif. Un autre point crucial est la rencontre avec des publishers et financiers. Nous trouvons ici une grande partie de nos fonds.» Spécialisée dans les jeux de réalité virtuelle, la troisième entreprise vaudoise, Ozwe, mettra en lumière «Anshar Online», qui octroie une expérience immersive et collective, à travers un jeu de tir spatial réunissant plusieurs joueurs.
Avec une dizaine de studios de jeux vidéo en 2010, la Suisse s'est depuis fortement développée et en compte aujourd'hui cent vingt. Et ce en grande partie grâce à une multiplication des plateformes. «L'arrivée du smartphone a permis aux développeurs suisses de grandir sur d'autres supports, plus petits et prévus pour le portable», résume encore Sylvain Gardel. Alors que le marché est en pleine expansion dans toute la Suisse et au-delà, le Canton de Vaud vient de lancer un premier appel à projets dans le domaine, doté d'un montant de 50 000 francs. Un signal clair.
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