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Il y a deux ans, à la suite de la mort de six chiens, la baignade avait été déconseillée durant une semaine sur la quasi-totalité du pourtour du lac, y compris pour l’homme. Après ce nouveau cas, les autorités ne souhaitent pas renouveler cette mesure.
Keystone/Anthony Anex
Depuis ce week-end, le long du littoral neuchâtelois, des agents de sécurité prient les détenteurs de canidés de ne pas laisser leur animal se baigner ou s’abreuver dans le lac tant que les températures restent aussi élevées et les rives calmes. En cause: la mort d’un chien samedi matin sur une plage de Neuchâtel, quinze minutes après être sorti de l’eau, ont rapporté ce lundi nos confrères d’«ArcInfo».
Ce qui était pressenti est désormais une évidence: des cyanobactéries remontées des fonds du lac en raison de la vague de chaleur actuelle sont à l’origine de ce décès. «Nous sommes convaincus que ce chien en a ingurgité, nous confirme le vétérinaire cantonal neuchâtelois, Pierre-François Gobat. Nous savons qu’il a été pris de convulsions après 7 à 8 minutes.» En outre, de gros amas de ces micro-organismes bleu-vert ont été constatés de visu juste avant l’embouchure de l’Areuse, à huit kilomètres à vol d’oiseau des lieux du drame.