TessinUn infirmier violeur condamné à 12 ans de prison
Un infirmier tessinois de 45 ans a été condamné par la Cour d'assises de Lugano à douze ans de réclusion pour viols répétés, abus et contrainte sexuels répétés, abandon, contrainte et infraction à la loi fédérale sur les stupéfiants.

La Cour d'assises de Lugano a condamné un infirmier violeur à 12 ans de prison. Il devra suivre un traitement psychiatrique en prison.
La procureure Chiara Borelli, parlant de «faits inénarrables» avait requis mardi 13 ans et demi de réclusion criminelle. L'avocat de la défense demandait une forte réduction de la peine et un traitement dans une structure adéquate.
Cette histoire particulièrement sordide de viols et d'abus sexuels a occupé la Cour d'assises de Lugano, qui siégeait à huis clos, depuis lundi. A la barre, un infirmier tessinois de 45 ans qui a fait subir une série impressionnante d'outrages à des patientes âgées et malades dont il s'occupait.
En outre, de 2002 à 2012, il a violé une femme de son entourage qu'il droguait au préalable pour l'empêcher de résister. Pour ce faire, il utilisait des médicaments subtilisés à son employeur ou à ses patients mêmes, ce qui lui a valu l'accusation d'infraction à la loi fédérale sur les stupéfiants.
Un lourd passé d'abuseur
L'homme, arrêté le 23 juillet 2012 à la suite de la plainte d'un collègue alerté par une victime, et depuis lors incarcéré, a un lourd passé d'abuseur. Infirmier diplômé, il avait été condamné une première fois, en 1995, à trois mois de prison avec sursis pour attouchements sur deux jeunes filles mineures hospitalisées à Lugano.
L'accusé avait été dénoncé par une autre mineure qui l'accusait d'avoir abusé d'elle lorsqu'elle avait de quatre à douze ans. Il n'avait admis qu'un acte de masturbation contrainte et s'en était alors tiré par un non-lieu, l'affaire étant entretemps tombée sous le coup de la prescription.
Pervers et sadique sexuel dangereux
Licencié sur-le-champ, l'infirmier avait cependant rapidement retrouvé du travail auprès d'une association de soins à domicile. Et c'est dans le cadre de ses nouvelles fonctions de soignant que le Tessinois s'en est pris à ses patientes impotentes et âgées, certaines mêmes démentes. Profitant de leur état physique et psychique vulnérable, il leur a fait subir des actes qualifiés de «répugnants et inénarrables» par la procureure.
La cour d'assises, présidée par la juge Rosa Item et composée de six jurés populaires dont cinq femmes, a confirmé entièrement l'acte d'accusation. Elle a en outre reconnu l'homme coupable d'abandon pour avoir laissé une patiente nonagénaire et gravement malade livrée à elle-même, et de contrainte verbale et physique pour avoir maltraité d'autres vieillards.
Qualifié de «pervers dangereux et sadique sexuel ayant prémédité ses actes», l'infirmier a cependant été mis au bénéfice d'une responsabilité pénale légèrement diminuée. Cette circonstance atténuante explique la réduction de la peine proposée de 13 ans et demi à douze ans de réclusion.
ats
Cet article a été automatiquement importé de notre ancien système de gestion de contenu vers notre nouveau site web. Il est possible qu'il comporte quelques erreurs de mise en page. Veuillez nous signaler toute erreur à community-feedback@tamedia.ch. Nous vous remercions de votre compréhension et votre collaboration.