Un médecin ne peut pas «booster» une victime d'AVC
Abdelaziz Bouteflika a subi un AVC en 2013. Sans se prononcer sur ce cas, le médecin Christophe Büla donne des informations sur cet accident chez les aînés.

Abdelaziz Bouteflika a annoncé le 10 février son intention de briguer un cinquième mandat. Il a ainsi déclenché une contestation inédite en Algérie. Outre les enjeux politiques, une question médicale se pose: le président algérien a subi un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2013. Depuis, sa capacité à gouverner est régulièrement remise en cause. Il n'apparaît que très rarement en public et ressemble à l'ombre de lui-même. Il a d'ailleurs quitté l'Algérie dimanche pour un court séjour à Genève, afin d'y subir des examens médicaux périodiques. Christophe Büla, médecin-chef du service de gériatrie au CHUV, ne s'exprime pas sur ce cas particulier. Mais il donne des informations sur l'AVC chez les personnes âgées qui éclairent la situation actuelle.