La Tour-de-PeilzUn parti obtient la diffusion du Conseil communal sur le web
Des candidats aux élections de La Tour-de-Peilz Libre voulaient à tout prix assister aux séances. Leur demande, relayée par trois autres partis, a été entendue.

Tout un chacun pourra ce mercredi soir suivre le Conseil communal de La Tour-de-Peilz sur internet. La Municipalité a répondu favorablement à une interpellation interpartis (UDC, PS et Les Verts), portée par Guillaume Jung (UDC). Mais c’est en fait Marc Wüthrich, responsable de campagne de La Tour-de-Peilz Libre (LTPL), qui est derrière cette demande.
En effet, le 9 décembre un groupe de candidats LTPL aux élections se sont retrouvés face à une porte close lorsqu’ils ont voulu assister au Conseil. Le Conseil d’État avait décidé une semaine auparavant que les séances devaient se tenir à huis clos, la presse étant le seul public autorisé.
Marc Wüthrich a alors contacté le président du Conseil pour savoir si une retransmission vidéo était envisageable pour la séance du 10 février, mais rien n’a été mis en place. Ce candidat (entre-temps élu pour la prochaine législature) a alors demandé à des élus de relayer sa demande. «Cela nous a paru une bonne chose que les futurs élus puissent voir comment se passent les séances, explique Sandra Glardon (PS), cosignataire de l’interpellation Jung. On ne peut pas dire tout ce qui nous passe par la tête: il y a une bienséance à respecter, une façon de saluer.»
«Peut-être que la population suivra plus volontiers les débats en y ayant accès à domicile.»
La présidente LTPL, Anne-Marie Arnaud, n’a pas signé pour ses coreligionnaires. «Je trouvais que ce n’était pas justifié pour deux ou trois personnes», explique-t-elle. «Il n’y a en général que très peu de public, confirme Guillaume Jung. Mais peut-être que la population suivra plus volontiers les débats en y ayant accès à domicile.» Coût de la retransmission: 900 francs.
Ainsi, un candidat LTPL (qui n’a pas été élu le 7 mars) n’aura plus à venir dans le public comme il l’a fait le 10 février, alors qu’il savait qu’il n’y était pas autorisé. «Je ne l’ai en aucun cas fait de façon intrusive ou en cachette, mais j’y ai été autorisé», se défend-il. Le policier en place n’avait pas compris que cette personne n’était pas élue.
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