Un peloton de vélos électriques en libre-service roulera dès l'automne
D'ici fin novembre, le réseau Lausanne-Morges proposera 180 vélos électriques à partager. Une offre à l'ampleur inédite.

Voilà qui devrait soulager quelques mollets. Cent huitante vélos électriques seront bientôt disponibles en libre-service dans les stations du réseau Lausanne – Morges. Un contingent qui représentera 70% de la flotte, puisque subsisteront 80 bicyclettes classiques.
Durant les prochains mois, les 26 stations concernées seront donc démontées et remplacées pour accueillir la nouvelle offre, indique le prestataire PubliBike, confirmant une information de la RTS. «Les travaux de construction débuteront fin août sur le réseau de l'UNIL et de l'EPFL puis les autres stations du réseau seront changées à partir du 15 octobre pour une inauguration le 30 novembre», planifie PubliBike. L'investissement global est estimé à 1,8 million de francs.
Topographie décisive
Après huit années d'exploitation, le dispositif actuel arrivait à terme et le prestataire profite du renouvellement pour proposer une offre mixte électrique/mécanique. «Cette combinaison n'est pas nouvelle mais c'est la première fois que le pourcentage de vélos électriques sera aussi élevé, annonce Bruno Rohner, directeur de PubliBike. La topographie lausannoise s'y prête car certaines montées peuvent s'avérer difficiles et inconfortables, même avec des deux-roues qui possèdent des vitesses.»
PubliBike place ainsi le confort et la simplicité d'utilisation au centre de sa nouvelle offre. «Le cadre aluminium des nouveaux vélos est léger et solide. Plus petits et donc plus maniables, ces deux-roues ont été développés spécifiquement pour le bike sharing», indique le fournisseur. Quant aux stations, elles seront dépourvues de système d'attache et simplement matérialisées par des totems de couleur. Après une inscription sur le site Web ou l'application de PubliBike, les utilisateurs pourront se renseigner sur l'emplacement des bornes et sur le nombre de vélos disponibles. Ne restera alors qu'à déverrouiller la monture grâce à un téléphone portable ou à l'une des cartes compatibles (SwissPass par exemple). A l'usage, la puissance de 250 Watt avec assistance jusqu'à 25 km/h n'impose pas de règles de sécurité spécifiques. Le port du casque reste donc facultatif.
Si le dispositif n'est pas inédit, il reste rare et pourrait bien gagner d'autres villes suisses dans les mois à venir. En Suisse romande, PubliBike viserait notamment Sion, puis Nyon. Mais l'entreprise est loin d'être seule sur le marché. Son concurrent direct Velospot confirme d'ailleurs qu'il envisage lui aussi de proposer des deux-roues électriques, notamment à Lausanne. Le projet doit encore être finalisé mais l'entreprise espère une mise en service au début du printemps 2018.
«En parallèle, nous nous renseignons pour savoir si les procédures et les règles des marchés publics sont respectées, prévient François Kuonen, directeur d'Intermobility qui commercialise Velospot. PubliBike change de système, il ne s'agit pas d'un simple agrandissement. Il semble en outre qu'ils aient copié notre système de location sans infrastructures via des stations virtuelles.»
Si PubliBike n'entend pas commenter la bataille qui se profile, son directeur se veut optimiste: «Nous serons prêts prochainement avec notre nouvelle flotte et nous verrons ce qui se passe ensuite. Il y a de plus en plus de fournisseurs et le client choisira en fonction du rapport qualité-prix. Mais je suis convaincu que l'offre électrique va accentuer la demande.»
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