Portrait de Denis SavaryUn peu coucou, l’artiste aime changer de nid
Le plasticien vaudois ne se laisse pas cerner par un style, il surprend. Lui qui vient de planter des parasols fermés devant le nouveau siège de l’ECA, à Lausanne.

«Figueras», cinq parasols imaginés par Denis Savary et installés devant le nouveau siège de l’ECA, sur les hauts de Lausanne. S’ils ne s’ouvrent pas, ils s’accouplent aux luminosités du temps et des saisons.
Odile Meylan
Que cachent ces «trucs qui sont un peu…»? Et que veulent bien dire ces «choses qui sont très…»? Dans ses phrases souvent laissées en suspens, Denis Savary semble cajoler l’étonnement comme un as de la mécanique huilant un moteur à réaction. Ou comme un artiste qui ose hésiter par pur bonheur de divaguer, de réfléchir et de passer de l’autre côté du miroir telle la belle Alice de Lewis Carroll y découvrant un ersatz enchanté de son monde.