Un très long débat pour huit écopoints à Bourg-en-Lavaux
Après une heure vingt de discussions, sept des huit points de récolte de déchets ont été entérinés

On sait le sujet «déchets» propice à enflammer les discussions citoyennes. Lundi soir passé au Conseil communal de Bourg-en-Lavaux, il aura fallu une heure vingt pour en découdre avec le projet de huit écopoints harmonisés, nécessitant un crédit supplémentaire de 460 000 francs (en plus des 630 000 fr. déjà acceptés), soit un coût additionnel de plus de 70%.
Finalement, ce sont sept des huit lieux de récolte qui ont été acceptés, avec une enveloppe de 798 000 francs. Le huitième, prévu au départ de la route de la Corniche, à Cully, a été retoqué lors d'un vote relativement serré. Il devra être réévalué et redimensionné, comme le préconisait la commission ad hoc. Cela malgré l'avertissement du municipal Raymond Bech: «Le réexamen de l'écopoint de Cully va accoucher d'une souris!»
Il sera pourtant nécessaire. Le coût de 292 000 francs pour ce seul écopoint (le plus gros, soit quinze conteneurs enterrés) a échauffé les esprits. La proximité de la déchetterie de Champaflon, l'opportunité de prévoir un lieu de récolte sur le futur plateau de la gare ou encore les nuisances de circulation ont été évoquées pour remettre en question ce point, qui fait d'ailleurs l'objet de plusieurs oppositions.
Deux autres emplacements sont contestés par des citoyens: celui de Pra Grana (arrêt bus 67) et celui de la Thioleyre (centre sportif). Ces deux écopoints seront équipés de moloks, soit de containers semi-enterrés, alors que les points de Cully, Villette (gare), Aran (entrée ouest, sous Petite Corniche), Epesses (cimetière) et Grandvaux (rue Saint-Georges) bénéficieront de matériel enterré. Seul celui de Riex (ouest du parking) conservera des poubelles hors-sol, en raison de son emplacement au-dessus du ruisseau de Champaflon.
C'est que l'intégration paysagère a motivé les décisions de la commission et de la Municipalité – et chargé la facture – concernant ces installations au cœur d'un patrimoine protégé. Toutefois pas jusqu'à intéresser la Commission consultative de Lavaux, qui préavise lors de projets de construction dans le périmètre protégé, qui n'a pas souhaité être consultée, selon le municipal.
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