Projet de parc naturel périurbainUn modèle associatif pour le Parc du Jorat
Les Communes de Lausanne, d’Épalinges et de Jorat-Mézières ont fondé l’association Jorat parc naturel, dont la présidence est assurée par la municipale lausannoise Natacha Litzistorf.

La naissance avait été annoncée, elle est désormais effective. Le 26 octobre dernier, les Communes de Lausanne, d’Épalinges et de Jorat-Mézières ont fondé l’association Jorat parc naturel, dont la mission sera de concrétiser puis de gérer le futur Parc naturel périurbain du Jorat. Un projet lancé en 2015 par le Canton et treize Communes, mais qui deviendra réalité l’an prochain sous la forme d’une mise en réserve d’une surface de 444 hectares de forêts exclusivement lausannoises.
Pas étonnant donc que la présidence de la nouvelle association ait été confiée Natacha Litzistorf, municipale de la capitale vaudoise. «Nous avions dit et nous répétons que nous sommes ouverts à toute commune intéressée. Mais dans les circonstances actuelles, c’était déjà bien de démarrer à trois, surtout qu’elles ont des profils différents. Ce projet n’est en effet pas, et n’a jamais été, seulement une affaire d’urbains.»
Fédération joratoise abandonnée
Dans le sillage de cette création, l’association Jorat, une terre à vivre au quotidien (Jutavaq), qui avait mené le projet jusque-là, devrait probablement être dissoute. Une assemblée générale est convoquée pour le 18 novembre prochain, mais vu les conditions sanitaires, les votes devraient se faire par courrier. L’éventualité de recycler cette structure comme organe fédérateur des communes du Jorat semble donc n’être restée qu’au stade de la réflexion. «Nous avons d’autres priorités en ce moment et il n’y a rien de plus patient que le bois», confirme le député-syndic de Froideville Jean-François Thuillard, qui s’y était intéressé.
«ça fait du bien de pouvoir préparer la mise en œuvre concrète.»
Parallèlement, et dans l’attente d’être reprise par la nouvelle association dès le 1er janvier prochain, l’équipe chargée de mener le projet sur le terrain poursuit ses activités. «Après quatre années de travaux préparatoires, ça fait du bien de pouvoir préparer la mise en œuvre concrète sur le terrain», apprécie ainsi la cheffe de projet Sophie Chanel. Si le programme d’activités 2021 pour le public ou les écoles est conçu sans certitudes de réalisation, les procédures administratives vont de l’avant. Les réponses du Canton aux 27 oppositions formulées lors de la mise à l’enquête de la décision de classement sont attendues cette fin d’année encore. Et l’attribution du label «Parc naturel d’importance nationale» par la Confédération, initialement prévue pour le 1er janvier, est désormais espérée pour mai 2021.
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