Grand prédateurUne pétition demande le tir du loup de la Broye
Muni de 661 signatures, le texte a été déposé jeudi auprès de la chancellerie fribourgeoise et sera transmis mardi sur Vaud.

«Prendre des mesures immédiates afin d’éliminer le(s) loup(s) dans les régions d’Avenches et Chandon.» Deux semaines après le carnage signé par le présumé loup de la Broye à Avenches, avec dix moutons morts, dont deux dévorés, une pétition initiée à Oleyres et portée par le député fribourgeois Ivan Thévoz (UDF, Russy) a été déposée jeudi à la chancellerie de l’État de Fribourg. Le texte, qui demande le tir du prédateur, sera aussi remis au Grand Conseil vaudois mardi, par l’entremise du député Philippe Liniger (UDC, Prévonloup).
«Il est difficile de concevoir qu’un seul loup puisse manger deux moutons complets et des témoignages laissent entendre que deux ou trois animaux ont été vus.»
Dès le lancement de la démarche, les offices de la faune respectifs avaient rappelé que le loup de la Broye n’avait pas atteint les critères qui permettraient une demande d’abattage selon l’ordonnance fédérale sur la chasse. «Nous savons que la pétition n’est pas contraignante et qu’une loi fédérale régit le cas, mais ce texte montre que les habitants de la région se préoccupent de la situation», commente Ivan Thévoz.
Un ou plusieurs loups?
Au passage, l’élu confirme que le texte parle potentiellement de loups au pluriel. «Il est difficile de concevoir qu’un seul loup puisse manger deux moutons complets et des témoignages laissent entendre que deux ou trois animaux ont été vus», poursuit le député.
Dans l’attente des analyses ADN de l’attaque d’Avenches, la Direction générale de l’environnement du canton de Vaud (DGE) dit que «les opérations de surveillance nocturne réalisées depuis plusieurs jours par les surveillants de la faune n’ont pas permis de localiser l’individu, ni de vérifier qu’il s’agit d’un loup isolé». La mise en place probable d’un monitoring plus dense, à l’aide de piège photo, est en préparation.
«La DGE n’exclut pas la présence d’un autre loup dans le secteur.»
Si «la DGE n’exclut pas la présence d’un autre loup dans le secteur», elle répète aussi que les informations récoltées à ce jour n’ont pas permis de mettre en évidence la présence d’un deuxième loup.
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