«Et puis, coup de théâtre, quand le temps aura levé le camp, estimant que la farce est jouée, moi tout heureux, tout enjoué, je m’exhumerai du caveau pour saluer sous les bravos. C’est pas demain la veille, bon Dieu, de mes adieux», chantait Georges Brassens en 1976 dans son titre «Trompe la mort». La faucheuse, pourtant, il ne l’a pas bernée, parce que face à elle, il a rendu les armes le 29 octobre 1981. Sept jours après avoir fêté ses soixante ans. Et ses fans ont beau attendre, il n’est toujours pas sorti de son caveau du cimetière Le Py de Sète…

Célébrer une vie et une philosophie

Pour fêter les 100 ans de sa naissance, la compagnie Vasistas a décidé d’organiser des veillées intitulées «Ci-Gît Georges» du 18 au 30 mai dans la cuisine du théâtre «2.21» à Lausanne. Laissant le public revenir une prochaine fois pour retrouver la traditionnelle salle de spectacle. Derrière cette initiative, il y a une histoire et surtout celle de deux trentenaires, Claire Deutsch et Stella Giuliani. Passionnées par l’œuvre de Georges Brassens, les deux comédiennes ont décidé de développer ce projet. En harmonie avec la philosophie du défunt chanteur.

Au programme, elles proposeront avec leur équipe chaque soir du 18 au 30 mai… un apéro. Un en-cas au cours duquel la compagnie racontera et interrogera la vie trépidante de l’artiste, son œuvre et ses paroles. Sans oublier de chanter ses chansons. Elles qui sont si intemporelles, dépeignant et déconstruisant l’amour, la société et la mort. Un programme simple, mais méticuleusement préparé, sans qu’il n’y paraisse.

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