Les abeilles n'ont pas le bourdon à Lausanne
C’est désormais établi: les ruchers communaux et autres hôtels à insectes contribuent à la richesse environnementale et à la sauvegarde des espèces.
On s’en serait douté, mais asseoir une évidence à l’aide de quelques chiffres extraits d’une étude officielle, c’est quand même mieux. Ainsi à Lausanne, les ruchers communaux et autres hôtels à insectes ont contribué largement à la sauvegarde des espèces et au développement de la biodiversité urbaine. «Nous pouvons nous aussi relever des défis au niveau international en mettant sur pied des actions locales», assure Natacha Litzistorf, municipale lausannoise de l’Environnement. Les abeilles, qu’elles soient domestiques ou sauvages, n’ont pas fini de butiner dans la capitale vaudoise.
Depuis 2011, douze ruches communales ont fait leur apparition à Lausanne. Elles sont situées du côté de l’Hermitage, de Valency, du cimetière du Bois-de-Vaux, du Musée romain à Vidy et de Chauderon. Elles assurent une production annuelle d’environ 400 kilos de miel. Les premiers pots de la cuvée 2017 seront d’ailleurs vendus dimanche prochain au Signal de Sauvabelin. Ce miel provient de 30 à 50 espèces végétales, selon les saisons et selon les emplacements des ruches, confirmant que la diversité floristique est élevée en ville. «C’est un indicateur de la qualité environnementale de Lausanne», assure Natacha Litzistorf. Une quinzaine d’autres ruchers, privés ceux-là – comme sur les toits de Vaudoise Assurances ou de l’Hôtel Continental –, bourdonnent dans la capitale vaudoise. Sans oublier les douze espaces publics mis à disposition des autorités pour les apiculteurs amateurs afin qu’ils y produisent leur propre miel. Comptez tout de même une récolte de 20 à 30 kilos par ruche.
Pour ce qui est des abeilles sauvages, qui se déplacent moins loin que leurs cousines domestiques et qui ne produisent pas de miel, les résultats de l’étude menée en mai dernier sont encourageants: Lausanne en abrite 46 espèces différentes, notamment grâce à l’installation d’une cinquantaine d’hôtels à insectes dans les parcs. A titre de comparaison, on en recense 600 espèces en Suisse. «Elles vivent en parfaite complémentarité avec les abeilles domestiques, puisqu’elles commencent généralement à travailler plus tôt que les autres, dès le printemps», explique Michel Roth, président de la Société d’apiculture de Lausanne.
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