Le bracelet électronique est remis en question
Admise pour les courtes peines, la surveillance électronique en fin de peine passe mal. Les élus fédéraux en débattront cet été

Le bracelet électronique, ce fil à la patte virtuel des détenus en courte peine ou en phase de réinsertion, avait toutes les qualités jusqu’au mois dernier.
Après quinze ans d’essais pilotes menés dans sept cantons, dont Vaud et Genève en Suisse romande, son utilisation allait être scellée dans le Code pénal suisse, dont la révision a été présentée en avril 2012 par Simonetta Sommaruga. Mais, depuis le meurtre de Marie par un détenu, condamné à 20 ans de prison, au bénéfice d’arrêts domiciliaires et muni d’un bracelet électronique sans GPS, les certitudes chancellent.