Par manque de place en prison, les commissariats gardent leurs détenus
Les cellules débordent. Du coup, les locaux des polices cantonale et lausannoise prolongent toujours plus la détention, dans leurs locaux, des prévenus.

Une cellule de l'hôtel de police de Lausanne.
Odile Meylan
En raison de la pénurie de places en détention préventive, les prévenus en attente de jugement s’éternisent dans les geôles de la police municipale, comme dans celles de la police cantonale à la Blécherette. Il a donc fallu s’organiser pour qu’ils prennent l’air, mangent, reçoivent des soins, se lavent et s’habillent. Ou quand les postes de police s’improvisent prisons.