La fréquentation des mosaïques s'étiole
OrbeEn dix ans, le site n'a jamais vu passer si peu de visiteurs. Les bénévoles chargés de son exploitation sont las d'attendre un soutien du Canton en vue du développement de ce patrimoine.

L'inquiétude et la lassitude gagnent la fondation pro Urba. L' association qui se charge notamment de l'exploitation des mosaïques d'Orbe annonce une fréquentation en baisse du site pour cette année: «2490 visiteurs, contre 3164 l'an dernier, indique le président de la fondation, Raphaël Berthoud, revenant sur une information de L'Omnibus. Depuis dix ans, c'est la pire fréquentation.»
Député au Grand Conseil, auteur d’une motion en 2011 visant au développant du site, et membre du conseil de fondation de Pro Urba, Denis-Olivier Maillefer ne cache pas son ras-le-bol. «On est un peu gênés d'amener du monde voir ces mosaïques vu la vétusté du site. Les infrastructures sont insuffisantes.» Et de lancer un nouvel appel du pied au Canton. «Ce site appartient à l'Etat, j'estime que le gros du financement pour le développer doit venir de lui.»
En mai, une délégation régionale avait rencontré le ministre Pascal Broulis et le chef du service immeubles, patrimoine et logistique en vue d'obtenir un soutien cantonal au projet de mise en valeur de l'une des plus grandes villas romaines connues au nord des Alpes. Un montant de 5 millions de francs est évoqué. Philippe Pont avait alors insisté sur l’importance que les projets «romains» soient étudiés dans leur ensemble. «Il faut, de fait, une cohésion entre le théâtre d’Avenches, en restauration, le futur Musée romain, en cours de programmation, et le développement des mosaïques d’Orbe», avait-il alors déclaré.
Créé: 20.11.2013, 16h21
Publier un nouveau commentaire
Nous vous invitons ici à donner votre point de vue, vos informations, vos arguments. Nous vous prions d’utiliser votre nom complet, la discussion est plus authentique ainsi. Vous pouvez vous connecter via Facebook ou créer un compte utilisateur, selon votre choix. Les fausses identités seront bannies. Nous refusons les messages haineux, diffamatoires, racistes ou xénophobes, les menaces, incitations à la violence ou autres injures. Merci de garder un ton respectueux et de penser que de nombreuses personnes vous lisent.
La rédaction
Caractères restants:
J'ai lu et j'accepte la Charte des commentaires.