Ruiné et malade, Philippe Guignard n’abandonne pas
Dans le bureau de son avocat lausannois, le boulanger-pâtissier d’Orbe évoque sa chute et ce qu’il lui reste d’espoirs.
Où est la vérité dans «l’affaire Guignard»? La justice tentera de la découvrir. En attendant, la réalité, c’est que le boulanger-pâtissier à la renommée romande a été licencié par le groupe qui porte son nom, en même temps que son épouse, Roselyne, et le chef cuisinier Olivier Klingler, qui collaborait avec Guignard depuis plus de vingt ans.
On les retrouve tous les trois dans le bureau de l’avocat Philippe Chaulmontet, à Lausanne. Pas de photos de Mme Guignard, elle ne veut pas. Elle se dit brisée. Pas davantage de M. Klingler, il sait que le burn-out qu’il subit depuis le mois de novembre l’a ravagé physiquement. Philippe Guignard, lui, est d’accord, après réflexion. Il sait qu’il n’a pas bonne mine non plus, mais souhaite apparaître et s’exprimer.