«À situation exceptionnelle, solutions exceptionnelles»
Le Centre patronal demande la suspension du paiement des impôts et de la TVA, entre autres mesures urgentes, pour permettre aux entreprises et aux indépendants de survivre à la crise épidémique.

Le Centre patronal a été noyé d'appels aujourd'hui. C'est avec un ton grave que Patrick Éperon, responsable médias, commente ce soir les mesures que son organisation demande aux autorités dans le contexte de crise due au coronavirus. «Il faut faire preuve de créativité», énonce-t-il au nom des nombreuses entreprises et indépendants qui ne disposent pas d'une trésorerie leur permettant de fonctionner durant des semaines sans rentrée d'argent.
Le lobby vaudois des patrons demande aux autorités tant cantonales que fédérales de faire preuve de la plus grande souplesse. Il a discerné quatre domaines d'action: la fiscalité, les assurances sociales, l'indemnisation des travailleurs, l'apport de liquidités par le biais de fonds. «Nous demandons la suspension sans pénalité du paiement des impôts et des taxes», poursuit Patrick Éperon.
Sur le plan des assurances sociales (AVS, AI, etc.), le Centre patronal propose des octrois de plans de paiement, voire des suspensions de procédures de recouvrement des cotisations. En matière d'indemnisation des travailleurs (chômage partiel), il veut une extension du régime à davantage d'actifs et selon des procédures significativement assouplies. Enfin, il évoque l'institution de fonds de garantie permettant aux banques de prêter sans intérêt, par exemple, ou l'allocation de montants extraordinaires aux organismes de cautionnement existants.

«À situation exceptionnelle, solutions exceptionnelles, justifie Patrick Éperon. Les entreprises clairement frappées par la situation doivent pouvoir bénéficier de mesures inédites et ambitieuses.» Il rappelle qu'aujourd'hui encore les procédures pour obtenir notamment le chômage partiel restent complexes. Or les entreprises qui ont reçu un véritable «coup de massue» doivent pouvoir survivre, «au risque de créer une crise économique très grave».
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