Initiative lancéeVers le retour du 130 km/heure sur les autoroutes?
Le Parti des automobilistes lance trois initiatives populaires sur la réintroduction des 130 km/h sur les autoroutes ou l'extension de certains axes névralgiques, comme le tronçon Genève-Lausanne.

Le peuple devra peut-être se prononcer sur la réintroduction des 130 km/h sur les autoroutes ou l'extension de certains axes névralgiques. Le Parti des automobilistes a en tout cas jusqu'au 28 novembre 2014 pour récolter les signatures nécessaires à l'aboutissement de ses trois initiatives populaires.
Les trois textes sont parus mardi dans la Feuille fédérale. Le comité d'initiative, emmené par le Parti des automobilistes qui cherche à revenir sur la scène nationale, mais comprenant aussi des UDC, les a baptisés «le paquet triple - trois initiatives populaires de tonnerre» (sic), selon son site Internet.
«Oui à la circulation, non aux bouchons»
La première s'intitule «Oui à la circulation, non aux bouchons». Elle demande que la capacité des autoroutes soit développée au gré de l'augmentation du volume du trafic. Les tronçons Genève-Lausanne, Berne-Zurich et Winterthour-Töss-Winterthour-Est devraient comprendre au moins six voies et le tunnel routier du Gothard au moins quatre. En outre, le droit de recours des organisations serait supprimé en matière d'aménagement des routes nationales.
Le second texte, «Pour des vitesses maximales raisonnables», demande que les véhicules puissent circuler à 130 km/h sur les autoroutes et à 100 km/h sur les routes principales hors des localités. A l'intérieur de celle-ci, la vitesse serait fixée à 50 km/h, mais aussi à une valeur plus élevée, «lorsque les conditions s'y prêtent».
Comme l'initiative «vache à lait»
Enfin, la troisième initiative veut «Réserver à la route les fonds alimentés par la route». Semblable à l'initiative dite «vache à lait» des importateurs de voitures, elle exige que le produit de l'impôt sur les carburants et de la vignette autoroutière aille à la construction ou l'entretien des divers axes routiers, plutôt qu'aux caisses fédérales ou à des «transports publics hautement déficitaires».
En outre, si les deux redevances rapportent au moins 3 milliards de francs, le prix de la vignette devrait être réduit en proportion. Cette baisse pourrait aussi être remplacée ou complétée par une diminution de l'impôt sur les carburants. Cette mesure est censée maintenir la pression pour l'extension rapide des routes nationales, assure le comité d'initiative.
ats
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