Fiasco militaire et politiqueVingt ans après, l’Amérique paie encore la facture de l’Irak
Décidée en mars 2003 par George W. Bush, l’invasion de l’Irak s’est révélée être une colossale bévue géopolitique qui a gravement entamé la crédibilité des États-Unis.

Des soldats irakiens gardent la Green Zone de Bagdad, cœur ultra sécurisé du pouvoir, alors que le pays a traversé une suite de conflits sanglants depuis la chute de Saddam Hussein.
AHMAD AL-RUBAYE/AFP
En mars 2003, les États-Unis envahissaient l’Irak dans une opération aux buts mal définis et aux justifications douteuses. Après une rapide victoire militaire, cette expédition a tourné en quelques mois à la catastrophe stratégique, dont les Américains ont mis des années à s’extraire. Vingt ans après, les conséquences de ce conflit demeurent importantes.