Exposition musicaleVous allez écouter cet homme jusqu’au bout
À Nyon, My Name Is Fuzzy déploie des trésors d’ingéniosité pour optimiser la rencontre entre son nouveau disque, strictement éphémère, et le public-visiteur. Ludique, malin: une réussite.

Bastien Bron, a.k.a. My Name is Fuzzy, devant ses avatars sur écrans qui, chacun, chantent une ligne de sa chanson «Les chanteurs morts». L’idée est bluffante. Accessoirement, la mélodie est retorse.
CHRISTIAN BRUN
À observer Bastien Bron couché derrière la masse épaisse du téléviseur à transistors, farfouillant dans les câbles casquette sur la tête et bacchantes bien équilibrées, on pourrait le prendre pour un électricien venu sauver de la casse quelques tubes cathodiques rescapés des années 1980. Il y a de ça.