Portrait de Vincent SchmidtY a la guitare qui le démange
Le Palinzard est tombé tout gosse dans le chaudron de la six-cordes acoustique. Féru de «finger style», il se frottera aux cadors mondiaux ce week-end, durant le Montreux International Guitar Show.

Heureusement, Vincent Schmidt n’est pas virtuose de trombone. Par déformation professionnelle ou par passion exacerbée, sans doute les deux, le guitariste se raconte au milieu du bistrot en des gestes rapides figurant l’instrument entre ses bras, les agitant au tempo de sa conversation profuse, sa main droite qui grattouille l’air au niveau de son nombril, la gauche qui plaque dans le vide des accords assurément acrobatiques mais qui, pour lui, ne sont que routine. Quand le Lausannois assure que la guitare c’est «sa vie à 1000%», on le croit.